Né à Stockholm en 1991 d’un père suédois et d’une mère italienne, Alesso (Alessandro Lindblad de son vrai nom) semblait prédestiné à devenir une star des planchers de danse en Europe et ailleurs dans le monde. Très jeune, il tombe dans la marmite de l’EDM. Lorsqu’il fait ses débuts sous le nom de DJ Alesso, il remixe d’abord des morceaux de certains de ses illustres compatriotes, entre autres Avicii et Swedish House Mafia, dont un des membres, Sebastian Ingrosso, deviendra son mentor et proche collaborateur. Très vite, son nom apparaît dans la liste des 100 meilleurs DJ du célèbre DJ Mag, notamment grâce au succès de son remix haletant de « Pressure » de Nadia Ali. Son penchant naturel pour le house progressif aurait pu le cantonner au circuit des clubs, mais Alesso démontre une sensibilité pop qui lui permet de transcender les genres et les frontières. Dès 2012, il se fait remarquer avec « Calling (Lose My Mind) », avec Ryan Tedder de OneRepublic et son maître Sebastian Ingrosso, et « Under Control », avec Calvin Harris et Hurts. Le reste de sa carrière témoigne de son approche cosmopolite et ouverte de la pop dansante : il s’impose aux États-Unis aux côtés de sa compatriote Tove Lo avec « Heroes (we could be) »; lance « Let Me Go », fruit d’une étonnante collaboration avec Hailee Steinfeld et le band country Florida Georgia Line; et conquiert l’Asie en compagnie de la vedette taïwanaise Jolin Tsai et du chanteur k-pop Chen (du groupe EXO). Ce n’est pas tout : il enchaîne ensuite les hits avec la star brésilienne Anitta, l’artiste britannique James Bay, le DJ néerlandais Armin van Buuren et le rappeur américain Ty Dolla $ign, effaçant les frontières entre les genres et les pays.