Avec son timbre de voix aussi profond que léger et des chants elfiques qui transcendent toute forme de langage, la violoncelliste québécoise subjugue le public dès « Vent fou » et « 16mm », premiers albums expérimentaux et lyriques aux sonorités parfois très rock. Interprète habitée, Jorane obtient vite une reconnaissance internationale tant sa musique ignore les frontières. Capable de naviguer dans des eaux plus pop, elle reprend avec sensibilité Indochine ou Leonard Cohen, en plus de composer pour le cinéma. Son œuvre intense et personnelle est à l'épreuve des modes passagères.