1 hr 32 min

La résilience architecturale en Mauritanie Maghrib in Past & Present | Podcasts

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Dans cet épisode, Dr. Franklin Graham, professeur de géographie à l'University of South Florida, présente une communication sur la résilience architecturale en Mauritanie.

Traditionnellement le peuple sédentarisé en Mauritanie construisait leurs édifices et murs à base de pierres et d`argile. Le mot « toqleedi » en Arabe et en Hassaniyya, explique cette maçonnerie traditionnelle. Typiquement, les pierres sont d’origine sédimentaire et elles proviennent d'anciennes couches océaniques. Le grès, facile de retirer est mélangé à l’argile locale; la majorité des bâtiments ont été construits de cette façon. Des anciens quartiers d’Atâr, Ouâdâne, Chinguetti, Tidjikja, Er-Rachid, Ksar el-Barka et Oualata en sont des modèles. Dans les sites spécifiques, comme à Terjitt, Aoujeft, Tichitt et Néma, la schiste et l’argile sont utilisés par le peuple de « Trab el Hajra » pour bien profiter de leurs ressources locales. Pour charpenter les toits, ils utilisaient les plantes cultivées dans les jardins ou les plantes sauvages trouvées près de leurs habitations. Le bois de palmier, du dattier, « en nakhîl » en Arabe, trouvé dans les palmeraies, généralement fut utilisé à supporter les toits. Les arbres d’acacia, « talha et tamât », et le bois de dattier sauvage « teïchott » en Hassaniyya, étaient ramassés et utilisés pour renforcer les seuils et pour fabriquer les portes et les fenêtres. Typiquement les personnes s'adaptaient à l’environnement pour construire leurs maisons, magasins, greniers et mosquées.

Les traditions peuvent évoluer dans le temps. Effectivement la maçonnerie mauritanienne témoigne d’un changement dynamique et profond. Mais le changement n’est ni facile ni uniforme à comprendre. Pour des raisons diverses des villes et villages toqleedi sont en train de vivre une renaissance, ils sont tombés dans l'oubli. Les circonstances environnementales, économiques et sociales influencent cette complexité. Ci-dessous se trouve le bilan des entretiens et observations enregistrées dans les onze villes et villages dans l’intérieur de la Mauritanie durant l’été 2017. Quarante-trois maçons ont été interviewés à Ouâdâne, Chinguetti, Aoujeft, Tidjikja, Er-Rachid, Tichitt et Oualata. L’enquête a démontré que le type de maçonnerie concernant les quartiers d’Ouâdâne, Chinguetti, Atâr, Tidjikja, Tichitt, Oualata, Néma et Ksar el Barka a été abandonné avant la période coloniale. Le site de Terjitt est le plus petit et dispose d'un ancien quartier, et le reste est habité et sillonné par une ancienne ville qui s’appelle en Hassaniyya et en Arabe « El Qadeema ».

Ci-dessous, les résultats de la recherche sont expliqués pour chaque site, un sommaire est consacré aux régions de l’Adrâr, du Tagant et de l’Hodh ech-Chargui, et en conclusion pour la Mauritanie. Des propositions pour une recherche éventuelle sont proposées dans la conclusion.

La conférence de Dr. Franklin Graham a eu lieu le 26 juin 2018 au Tangier American Legation Institute of Moroccan Studies (TALIM),à Tanger, Maroc.

Pour consulter les diaporamas et la bibliographie, visitez notre site web: www.themaghribpodcast.com

Posté par Hayet Lansari, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).

Dans cet épisode, Dr. Franklin Graham, professeur de géographie à l'University of South Florida, présente une communication sur la résilience architecturale en Mauritanie.

Traditionnellement le peuple sédentarisé en Mauritanie construisait leurs édifices et murs à base de pierres et d`argile. Le mot « toqleedi » en Arabe et en Hassaniyya, explique cette maçonnerie traditionnelle. Typiquement, les pierres sont d’origine sédimentaire et elles proviennent d'anciennes couches océaniques. Le grès, facile de retirer est mélangé à l’argile locale; la majorité des bâtiments ont été construits de cette façon. Des anciens quartiers d’Atâr, Ouâdâne, Chinguetti, Tidjikja, Er-Rachid, Ksar el-Barka et Oualata en sont des modèles. Dans les sites spécifiques, comme à Terjitt, Aoujeft, Tichitt et Néma, la schiste et l’argile sont utilisés par le peuple de « Trab el Hajra » pour bien profiter de leurs ressources locales. Pour charpenter les toits, ils utilisaient les plantes cultivées dans les jardins ou les plantes sauvages trouvées près de leurs habitations. Le bois de palmier, du dattier, « en nakhîl » en Arabe, trouvé dans les palmeraies, généralement fut utilisé à supporter les toits. Les arbres d’acacia, « talha et tamât », et le bois de dattier sauvage « teïchott » en Hassaniyya, étaient ramassés et utilisés pour renforcer les seuils et pour fabriquer les portes et les fenêtres. Typiquement les personnes s'adaptaient à l’environnement pour construire leurs maisons, magasins, greniers et mosquées.

Les traditions peuvent évoluer dans le temps. Effectivement la maçonnerie mauritanienne témoigne d’un changement dynamique et profond. Mais le changement n’est ni facile ni uniforme à comprendre. Pour des raisons diverses des villes et villages toqleedi sont en train de vivre une renaissance, ils sont tombés dans l'oubli. Les circonstances environnementales, économiques et sociales influencent cette complexité. Ci-dessous se trouve le bilan des entretiens et observations enregistrées dans les onze villes et villages dans l’intérieur de la Mauritanie durant l’été 2017. Quarante-trois maçons ont été interviewés à Ouâdâne, Chinguetti, Aoujeft, Tidjikja, Er-Rachid, Tichitt et Oualata. L’enquête a démontré que le type de maçonnerie concernant les quartiers d’Ouâdâne, Chinguetti, Atâr, Tidjikja, Tichitt, Oualata, Néma et Ksar el Barka a été abandonné avant la période coloniale. Le site de Terjitt est le plus petit et dispose d'un ancien quartier, et le reste est habité et sillonné par une ancienne ville qui s’appelle en Hassaniyya et en Arabe « El Qadeema ».

Ci-dessous, les résultats de la recherche sont expliqués pour chaque site, un sommaire est consacré aux régions de l’Adrâr, du Tagant et de l’Hodh ech-Chargui, et en conclusion pour la Mauritanie. Des propositions pour une recherche éventuelle sont proposées dans la conclusion.

La conférence de Dr. Franklin Graham a eu lieu le 26 juin 2018 au Tangier American Legation Institute of Moroccan Studies (TALIM),à Tanger, Maroc.

Pour consulter les diaporamas et la bibliographie, visitez notre site web: www.themaghribpodcast.com

Posté par Hayet Lansari, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).

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