En 1957 et poussé par son public, Nat King Cole renoue une dernière fois avec ses racines jazz. Accompagné par Johnny Miller à la basse et par Oscar Moore à la guitare, son jeu de piano oscille entre solos délicats et ambiances tamisées où s'expriment des invités aux cuivres et, fait rare, au violon. Le chant de l'interprète américain déploie un swing impeccable et délicieusement rythmique. Ce retour aux sources intimiste, à une époque où les big bands sont légion, sonne comme un pari réussi.