The Spiral

Le même jour, six tableaux de maîtres disparaissent de six grands musées. Là où ils étaient accrochés, un symbole énigmatique: une spirale. Qui a pu fomenter une telle opération d’envergure, avec quelles motivations et quels objectifs? Or peu avant, le service d’Europol dirigé par Rose Dubois avait arrêté un certain Arturo, artiste subversif, qui avait perturbé un vernissage chez un patron richissime en faisant pleuvoir de faux billets d’euros du plafond. Le coupable – de son vrai nom Victor Detta – avait été retrouvé grâce à une vieille planche à billets. Mais son absence n’a pas empêché l’équipe de six jeunes artistes avec lesquels il prévoyait une ultime action très spectaculaire baptisée Art, no money! de la mener à bien. Les toiles volées ont deux points en commun : elles ont une valeur inestimable et permettent à de puissantes multinationales de bénéficier d’avantages fiscaux.

Après leur opération apparemment réussie, cinq des artistes militants se retrouvent en suède. Seul Jakob n’est pas revenu. Dans l’intervalle leur mentor Arturo a du être hospitalisé. De son lit, il communique avec ses complices, mais la conversation s’interrompt brusquement. inquiets, Sigrid et Oskar décident de rendre visite au malade. Trop tard, il a été abattu entretemps. Jakob aurait-il trahi? Interpol est en tout cas à sa recherche, depuis qu’il a été identifié grâce aux caméras de surveillance du musée de Copenhague peu avant que l’alarme ne se déclenche. Quant à Rose Dubois, l’experte d’Europol, elle est sur la trace de Sigrid et de Francis. Les jeunes agitateurs réalisent que leur projet autour de The Spiral met dorénavant leurs vies en danger. Bientôt c’est la méfiance qui règne, les liens de solidarité, d’amitié et d’amour sont mis à mal, l’idéalisme vole en éclats.

Le meurtre de leur mentor puis celui de leur ami Jakob a plongé les jeunes agitateurs dans un profond désarroi. Sigrid, en particulier, effondrée par la mort de celui qu'elle aimait, refuse de se rendre aux funérailles à Copenhague. Roos Dubois, l'experte d'Europol, et son collègue Juha Virtanen débarquent à Anvers pour interroger Francis. Ella, Max et Oskar, eux, suivent par géolocalisation le tableau de Rubens dérobé par Jakob pour parvenir jusqu'au(x) assassin(s). Arrivés à destination, ils se font alors passer pour les membres d'un groupe musical afin de s'introduire dans une dangereuse party…

Alors qu’ils sont recherchés par Europol et la police suédoise, Max, Oskar et Ella cherchent à joindre Sigrid sur son téléphone portable. Ils retrouvent Francis, déçu que ses amis ne l’aient pas mis au courant du meurtre de Jakob. Les artistes soupçonnent Aldo Berg et le traquent à Copenhague. Mais ils ne sont pas les seuls : l’agent Roos Dubois, d’Europol, cherche aussi à mettre la main sur lui, alors que son collègue Juha Virtanen, à Bruxelles, recourt au chantage avec le père de Francis pour savoir où se cache son fils. Francis, Ella, Max et Oskar apprennent par Aldo Berg que Sigrid a été kidnappée et qu’elle ne sera libérée qu'en échange de la restitution des six œuvres volées, d’ici à minuit ce jour-là. Les quatre artistes savent que c’est impossible. Pour sauver son amie, Francis imagine un plan qui n’est pas sans danger…

Pour libérer Sigrid des mains de ses ravisseurs, Ella, Oskar, Max et Francis ont fait des copies des œuvres d’art dérobées. Lors de l’échange, ils doivent faire face à Aldo Berg, le marchand d’art de Victor Detta, mais aussi au tueur à gages Blochin, engagé par Vera Federstrom. Dans le même temps, Roos Dubois et ses collègues d’Europol tentent d’avancer leur enquête sur les différents meurtres. Réunis à Bruxelles, Sigrid, Ella, Oskar, Max et Francis commencent à soupçonner la société d’investissement Kallengar Holdings, qui selon toute vraisemblance est le commanditaire de Vera Federstrom et de Blochin. Francis découvre alors un élément qui pourrait compromettre la cohésion du groupe : c’est son père, Hector Haese, qui dirige la société et qui est donc responsable du meurtre de ses amis. Le jeune homme lui demande des explications et reçoit une proposition immorale…