Sinbad

Dans une ruelle de la ville de Bassorah, Sinbad et Raïs se battent sous les acclamations, encouragements ou huées de la foule. Au moment où Raïs va l’emporter, Sinbad "se réveille" et, dans un sursaut, tue son adversaire. On apprend alors que celui-ci n’est autre que le fils du puissant seigneur Akbari et le neveu de l’Emir, auquel il est destiné à succéder. Sinbad et son frère, Jamil, courent se réfugier auprès de leur grand-mère, une voyante doublée d’une sorcière qui a la vision de ce qui s’est passé. Finalement les deux frères sont capturés par Akbari qui fait exécuter Jamil en représailles. Sinbad s’enfuit avant de subir le même sort. Sa grand-mère l’accuse d’être responsable de la mort de son frère et lui jette un sort : désormais, il ne pourra rester à terre plus d’un jour et une nuit sous peine de mourir étouffé par l’amulette qui lui enserre maintenant le cou. Il réussit à embarquer à bord du navire "La Providence"...

Sinbad et ses compagnons sont capturés par une bande de pillards des mers. Pour échapper au sort qui les menace tous, Sinbad joue de ses charmes auprès de Razia, la reine des pillards. Il espère la séduire et en profiter pour s’échapper. Mais elle voit clair dans son jeu et lui prouve que sa valeur au combat est à la hauteur de sa beauté. Après avoir expliqué à Sinbad qu’en abandonnant ses compagnons pour essayer de sauver sa peau, il avait démontré qu’il n’avait pas l’âme d’un chef, Razia part assister au festin. Sinbad pourrait en profiter pour s’enfuir, si les appartements de la reine n’étaient pas gardés par un Rokh, un oiseau gigantesque...

A court de vivres, Sinbad et son équipage font escale dans un port. Un marchand du nom d’Addoul-Fahim leur propose de parier leur navire contre des provisions. Anwar accepte et perd. Magnanime, le marchand leur accorde suffisamment de provisions pour qu’ils puissent traverser le désert et rejoindre à pieds la ville de Bharuch. Sinbad révèle alors à Anwar la malédiction dont il est victime. Il lui faut à tout prix retrouver Addoul-Fahim et regagner la Providence avant le lever du jour. Il ne tarde pas à mettre la main dessus dans une salle de jeux tenue par d’inquiétants jumeaux...

Faute de vent, La Providence fait du sur-place sur une mer d’huile et les réserves en eau et en vivres baissent à vue d’œil. Le seul poisson péché est pourri et immangeable. Le cuistot, le plus affecté par les privations, se met à délirer et déclare qu’il a vu un bateau au loin. Tous pensent à une hallucination et pourtant le bateau est bien là. A son bord, ni eau, ni vivres mais un vieil homme bien mal en point du nom d’Anicetus. D’abord séduit par le grand savoir de celui-ci, Anwar finit par comprendre que ce vieillard n’est autre que la mort en personne venue faire valoir auprès de Nala ce qu’il considère comme son "droit" : celui de l’avoir pour épouse...

Au cours d’une brève excursion, Sinbad et ses amis s’aperçoivent qu’ils sont activement recherchés par les gardes de Bassorah. Anwar, Nala et Rina décident alors de regagner la Providence mais des hommes d’Akbari ainsi que Taryn les y attendent et ils sont faits prisonniers. Taryn, ayant appris que Sinbad est frappé par une malédiction, crée un "Familier", une créature capable de localiser Sinbad et de détecter ses émotions. Pendant ce temps, Sinbad et Gunnar, partis de leur côté, se disputent et se séparent. Mais Gunnar est capturé par de mystérieux guerriers, les Khaïmas...

La Providence ayant été percutée par un animal marin, Sinbad plonge afin d’évaluer les dégâts et disparaît. Partis à sa recherche, ses amis le retrouvent sur une petite île, choyé par une ravissante jeune personne dénommée Roisin. Alors que Nala est impatiente de reprendre la mer afin d’échapper au seigneur Akbari, Sinbad décide de rester auprès de la belle qui exerce une influence grandissante sur lui. Un à un, elle absorbe tous ses souvenirs et parvient même à le libérer de la malédiction. A bord du bateau, le cuistot réalise enfin que Sinbad se trouve en fait aux mains d’une redoutable sirène...